La violence trouve ses racines dans les relations inégalitaires entre les hommes et les femmes, qui existent depuis longtemps dans tous les domaines de la vie sociale (famille, travail, politique).
Dans nos sociétés, traditionnellement, les garçons sont éduqués pour être forts, virils et assurer la protection de la famille. Les fillettes peuvent apprendre à être obéissantes, dépendantes et sont valorisées par le regard de l'autre.
Le mariage ou la vie commune se basent encore de nos jours sur des rapports inégalitaires. Il y a peu de temps encore, une épouse devait obéissance à son mari.
La violence conjugale peut toucher tous les milieux socio-économiques, quelque soit le statut social, l’âge, le niveau de scolarité, la profession, la race ou la religion.
Le passé de violence (personnel ou familial) de l'agresseur ou de la victime est un des facteurs de risque de la violence conjugale, il n'en est pas la cause.
L'alcool ou la consommation de drogues sont parfois des facteurs de risques de la violence conjugale, il n'en sont pas la cause.
L'alcool peut aggraver les scènes de violence. Il est souvent mis en avant par les victimes et les agresseurs pour se déresponsabiliser et justifier la violences. Toutefois les hommes alcooliques et violents sont aussi violents quand ils ont bu.