Pour de nombreuses femmes, le foyer n'est pas un refuge mais un lieu de terreur. Tous les jours, dans tous les pays du monde, des femmes et des fillettes sont victimes de coups et d'agressions sexuelles de la part de leur mari, de leur père ou d'autres membres de leur famille.
Le gouvernement de la Fédération de Russie estime à 14000 le nombre de femmes tuées par des proches en 1999. Il n'existe toujours pas de loi relative à la violence au foyer.
En Afrique du Sud, il y a plus de femmes tuées par balle au cours d'actes de violence commis dans la famille que de femmes victimes de coups de feu dans la rue ou lors de cambriolages.
Trop souvent, la violence exercée contre les femmes au sein de la famille est considérée comme une affaire privée et n'est pas traitée par les autorités comme un crime. Les gouvernements ont l'obligation de protéger les citoyens de toute atteinte à leurs droits fondamentaux, qu'elle soit le fait d'agents de l'État ou de particuliers (agents non gouvernementaux). Lorsqu'un État manque à ses obligations de protéger les femmes contre la violence, de mener des enquêtes sur les actes de violence commis et de punir les auteurs de tels actes dans les meilleurs délais, il est en partie responsable de ces atteintes aux droits des femmes.
La violence dans la famille comprend les sévices par les partenaires intimes, les sévices sexuels contre les femmes et les fillettes au foyer, les violences liées à la dot, le viol conjugal, les mutilations génitales féminines et autres pratiques traditionnelles préjudiciables aux femmes. Les sévices subis par les employées de maison peuvent aussi être rangés dans cette catégorie. La violence domestique est souvent physique, psychologique et sexuelle.
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